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  • en réponse à : Faire face à ses limites #3129
    panit
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    Salut tout le monde !

    Salut Sab,
    Ca fait longtemps, j’espère que tout va bien.

    Je me pose souvent ces questions sur nos limites personnelles, surtout en ce moment (ne ricane pas Sifu, je t’entends de Nantes ! ) alors que je m’entraîne beaucoup.
    Je n’ai évidemment pas de réponse mais je peux partager mon point de vue actuel : j’essaie d’optimiser autant que possible les capacités que mon corps veut bien m’offrir (j’y inclus l’esprit et le mental, ce n’est de toute façon pas dans le corps d’un autre 🙂 en espérant être allé plus loin que mon partenaire / adversaire. Pour reprendre ton exemple de poussées, et je connais assez bien également les limites du modèle 🙂 , je me dis que si j’arrive à mettre en oeuvre 100% de mes 62 kg, je pourrais éventuellement combler l’écart de poids avec une personne pesant 72kg mais ne sachant mettre en route que 50% de sa capacité. Après, si l’écart est vraiment conséquent, je ne parierais pas quand même 🙂
    Je ne sais pas si on peut réellement prendre ce principe d’optimisation personnelle pour argent comptant mais, dans mon cas, c’est une source facile et permanente de motivation pour travailler. Et cela fonctionne pour tous les aspects (technique, physique, psy etc…). Une fois de plus, cela ne concerne que moi mais c’est un puits sans fond de motivation et c’est, je trouve, énorme en soi.

    Quant à savoir si on a atteint ses limites, je pense qu’on peut toujours progresser (certes très lentement par période…) même si on n’arrivera pas au niveau désiré, voire fantasmé.
    Je peux raisonnablement me dire que je n’aurai jamais le niveau de telle ou telle personne mais je suis sur mon chemin et je peux le continuer à avancer aussi longtemps que j’en ai envie.

    Par conséquent, à la question « C’est donc à partir de quand on considère que les limites sont réelles et empêchent de faire certaines choses ? », j’ai personnellement tendance à me répondre : « jamais » car, si effectivement je ne pourrai jamais réussir à faire fonctionner certaines choses sur Charly (Salut Charly, j’espère que ça roule), ces choses n’en demeurent pas moins potentiellement efficaces sur des personnes n’ayant pas les mêmes caractéristiques. En fait je me base pas mal sur moi (je suis l’ unique adversaire qui peut m’offrir une confrontation équitable en termes de physique et de mental) et je me demande après chaque entraînement si je battrais mon moi d’hier. (Ca va se finir sur le divan chez un psy tout ça 🙂

    Donc globalement, pour reprendre Lao Tseu : « Si on fait exercice de manipulation qui nécessite de saisir derrière la nuque et que je tombe sur Charly, je laisse un peu filer et j’attends mon prochain partenaire parce que je n’ai pas de tabouret ». Mais ça vaut le coup de le travailler quand même pour une situation plus opportune.

    Voilà mon constat du moment.

    Salutations à tous et j’espère vraiment vous voir bientôt !
    Panit.

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