Mon progrès dépend de mon miroir
Introduction
Je vous entends d’ici : Comment ça de mon miroir ? est-ce que je dois m’entrainer face à un miroir pour progresser ?
Alors même si la réponse à cette question pourrait être oui, je me souviens des miroirs chez maitre « Chow Tze Chuen » qui me faisaient penser à certaines attractions de la foire du trône, je vais parler dans cet article du miroir humain qui travaille avec nous, c’est-à-dire notre partenaire d’entrainement (et le partenaire que nous sommes pour l’autre).
Pourquoi faire un article sur ce sujet ? Car en cours, je vous observe et je vois pas mal de choses, je me suis dit qu’il était intéressant de faire le tour du sujet !
Qu’est-ce que je vois ? Beaucoup de personnes qui essaient de bien faire c’est sûr, mais aussi des spécialistes qui vont prendre leurs aises avec les consignes d’entrainement.
Vous savez ces petits changements qui n’ont l’air de rien, faire un coup de poing arrondi quand l’exercice est basé sur un coup de poing droit, donner un coup en bas alors que l’exercice doit nous faire travailler les défenses hautes, une intensité mal placée quand le but est la souplesse et le ressenti, etc… des exemples il y en a plein et je suis sûr que vous aussi vous pourriez en raconter.
Ces dérives, ces petits changements que l’on se permet parfois pour ne pas dire tout le temps pour certains, je vous invite à y réfléchir et pour cela je vais commencer par cataloguer un peu les raisons du pourquoi on se permet de les faire.
La première des choses qui nous fait dévier est souvent l’inattention. Alors je dissocierais deux types d’inattention. Il y a l’inattention due à la fatigue et l’inattention parce qu’on vient juste pour passer le temps, se marrer. Bien sûr, ce sont deux choses complètement différentes et rien qu’en le lisant vous pouvez voir que la notion de bienveillance peut être sacrement malmenée entre l’une et l’autre.
La deuxième des causes de déviance, c’est l’ennui. L’exercice dure trop longtemps à votre gout et vous commencez à vouloir y rajouter la petite technique vue au dernier cours ou rajouter 40 coups poings pour faire style. Ou si vous êtes celui qui fait travailler l’autre, vous donnez les coups de poing bien comme il faut au départ, mais vous vous dites allez je vais donner à mon partenaire un peu plus de fil à retordre alors après quelques échanges, hop, on change sans prévenir et sans prendre en compte l’autre.
Une autre des raisons, c’est l’égo. Le partenaire fait trop bien l’exercice, on a envie de l’embêter un peu ou de lui montrer qu’en fait il ne fait pas si bien que cela alors hop on accélère ou on se durcit franchement sans même prévenir et sans se dire que faire cela peut être très désagréable pour le partenaire qui ne s’y attend pas du tout. Alors certains vous dirons que c’est pour le bien du partenaire, évidemment c’est pour l’aider, imaginez ce jour où il sera attaqué sans prévenir dans cette ruelle sombre, le surprendre en plein milieu d’un exo c’est quand même bienveillant…. Bon, on pourrait rediscuter de cela à l’occasion, mais je vais passer sur ces arguments.
Et puis dans le même état d’esprit, il y a le cas de figure où on estime que l’exo n’est pas ce que l’on veut travailler, car je l’ai déjà fait le cours précédent, moi j’ai passé ce niveau, ou je le trouve nul, pas réaliste.
Je pense qu’avec ces explications, vous avez certainement reconnu certains de vos camarades d’entrainement, et peut être que vous vous êtes reconnus vous-même ! Alors sachez que je ne vous jette pas la pierre, on passe tous par ces étapes à un moment ou un autre, c’est humain.
Bien sûr vous pourrez me dire, mais quel mal y a-t-il à vouloir sortir un peu des clous ?
Je vous répondrais effectivement il n’y a aucun souci à le faire, mais tout est histoire de moment et de personnes. C’est l’image du miroir qui prend son sens.
Imaginez que vous êtes dans une humeur un peu légère, joyeuse, vous avez juste envie de vous détendre et vous amuser. Si vous êtes avec un partenaire qui est dans le même état d’esprit, alors vous allez passer un super moment ! Loin des consignes et loin de la technique attendue par le prof, mais vous allez vous éclater. Si vous tombez sur un partenaire beaucoup plus sérieux, tout à coup c’est moins rigolo. Bon mais là on pourrait se dire que ça n’est pas si grave, car après tout on est censé venir en cours pour bosser à la base.
Prenons donc la situation inverse. Un élève dans une humeur travailleuse. S’il tombe sur un partenaire qui lui donne tout ce qu’il faut, son entrainement sera bénéfique, il ressortira super content du cours. S’il doit travailler avec notre premier gars, il risque de bien vite s’agacer car il ne pourra pas faire les exercices, ça partira forcément ailleurs, dans une bonne ambiance certes, mais pas dans une idée de travail technique précis. Si à l’opposé il tombe sur un gars tendu, pas coopératif du tout, il va peut être stresser et juste attendre que le cours se termine car décidément, ce soir l’entrainement n’est pas cool.
Je pense que là encore, vous vous êtes tous retrouvé un jour ou l’autre dans ces situations et vous avez pû jouer le rôle du joyeux luron ou du gars énervé.
Ce que je veux vous montrer ici, c’est que la qualité de votre entrainement et la satisfaction que vous en retirez va beaucoup dépendre des personnes qui seront présentes. Quand il y a beaucoup de monde dans la salle, probablement que vous trouverez toujours votre compte. Mais quand les groupes sont de taille plus réduite, tout de suite c’est plus embêtant car les « perturbateurs » d’un soir peuvent être plusieurs et alors difficile d’y échapper. Un cours, ça n’est rien. Mais enchainer plusieurs cours comme cela peut aboutir à l’abandon de certains car ils n’y trouvent plus leur compte et là c’est l’école qui en pâtit.
Ensuite, je vais vous proposer de vous placer du côté de l’enseignant.
Prenons un exemple, imaginons que le prof ait demandé de faire un Chi Sao en version lente et d’essayer de placer telle ou telle technique en fonction d’une sensation que l’on doit ressentir. Lui a un but à faire atteindre à ses élèves.
Si les partenaires ne suivent pas les consignes et partent dans un Chi Sao endiablé en mode « on s’éclate », déjà d’une ils passent à côté de l’exercice, mais il ne faut pas oublier qu’en plus ils vont être vus par ceux qui sont autour qui ne vont pas forcément comprendre ce qui se passe. Et parfois je vois que certains se mettent à regarder en se demandant ce qu’ils n’ont pas compris dans l’exercice, du genre « est-ce qu’il faut aller vite en fait ? ». C’est comme ça que parfois, je peux voir tout le monde partir dans une direction qui n’a rien à voir avec ce que j’avais demandé. A l’extrême, il y a risque de blessure car l’exercice part là où il n’aurait jamais dû aller. Donc même si cela n’est pas méchant, vous voyez que dans tous les cas cela va perturber le groupe.
Autre cas de figure, l’un des deux élèves est en mode sérieux et essaie vraiment de travailler, mais l’autre ne l’aide pas. Il ne donne pas du tout ce qu’il faut. Aucune intensité, aucune envie, et le partenaire ne peut rien ressentir, c’est du temps perdu. A l’extrême inverse, le partenaire devient tendu, limite agressif, que cela soit voulu ou non (regardez les Chi Sao, je vous promets que vous verrez cela). Résultat des courses l’émotionnel s’en mêle d’un côté comme de l’autre et je vois des élèves à la mine déconfite qui espèrent pouvoir changer de partenaire rapido, ou bien je vois la colère ou l’énervement monter des deux côtés.
Si je vois tout cela, je fais quoi ? J’arrête l’exercice pour tout le monde ? Je vais faire le maitre d’école et gronder les élèves pas sages ? Je laisse faire en espérant que l’élève qui subit ne va pas être dégouté ?
Vous allez me dire que le Chi Sao est un exercice particulier où on a vite envie de « jouer ». Et c’est vrai.
Alors prenons un autre exemple tout simple : l’exercice pak sao version siu lim tao. Dans les buts de l’exercice, on peut en trouver plusieurs, notamment l’alignement, apprendre à se déplacer correctement, apprendre l’attaque défense simultanée. Donc l’attaquant donne un coup de poing droit en direction du sternum. Le défenseur fait le pak en se décalant et envoie un coup de poing simultané. Facile me direz-vous et pourtant je vous invite lors des prochains entrainements à observer.
Si le coup de poing n’est pas droit, si le coup n’est pas à la bonne hauteur, l’exercice est faussé. Le défenseur n’a aucune raison d’utiliser le pak sao. S’il le fait quand même ça ne marche pas, cela devient très vite frustrant. Si l’attaque est pleine puissance pour toucher l’autre sans même le prévenir, cela va le mettre dans une situation stressante, voire douloureuse s’il prend le coup. Ne vous étonnez pas si tout à coup lui aussi commence à cogner un peu fort. Si l’attaque n’en est pas une, avec un coup de poing qui ne ferait pas peur à une mouche, là encore le pak n’est pas utile, autant rentrer sur l’adversaire et venir le maitriser. Très vite le but qui était de travailler son Pak Sao, sa ligne centrale, tout cela c’est poubelle. Si en plus, les attaques s’enchainent trop rapidement, le partenaire n’a plus le temps de se replacer. Très rapidement cela devient n’importe quoi.
Toutes ces situations sont très simples à identifier.
Partant de là, vous voyez que les progrès de l’un et de l’autre ne vont pas être géniaux.
Si c’est un avancé qui travaille, quelqu’un qui a suffisamment de bagage pour s’adapter, fort probable qu’il ne fasse plus l’exercice demandé, il va essayer de travailler autre chose. S’il est de nature plus rigide ou sérieuse, il peut aussi demander à ce que vous fassiez autrement pour revenir à l’exercice initial.
Maintenant si c’est une personne qui a moins d’expérience, que peut-elle faire ? Non seulement elle ne va pas comprendre pourquoi elle n’y arrive pas, ou alors elle peut commencer à se déformer pour répondre à l’attaque donnée, en se disant que c’est ça qui marche en fait.
Bon j’arrête là pour les exemples, je pense que vous avez compris. C’est ce que vous donnez à l’autre qui lui permet de progresser. C’est ce que vous recevez qui vous permet de progresser. D’ailleurs je parie que vous vous êtes déjà dit face à un(e) partenaire « oh non, pas lui/elle… » parce que vous n’êtes pas à l’aise avec cette personne pour travailler ou au contraire « chouette, avec lui/elle je vais pouvoir bien bosser ». Cela montre bien l’importance de l’autre pour vos progrès.
Alors comment on devient un bon partenaire ?
C’est là que l’idée du miroir doit intervenir. Vous devez vous demander comment vous transformer pour donner un reflet utile à votre partenaire. Attention, reflet ne veut pas dire image exacte. Vous devez guider et aider votre partenaire.
Dans tous les exercices, il y a celui qui nourrit (souvent celui qui attaque) et celui qui travaille la technique demandée. Tout repose au démarrage sur celui qui nourrit.
En premier lieu, il suffit d’écouter le professeur. Demande-t-il de l’intensité ou de la technique ? Demande-t-il un coup de poing droit ou bien arrondi ? Demande-t-il que l’on oublie les règles ?
Je rappelle que les arts martiaux sont une école de discipline à la base. Donc quand des règles sont données, les suivre sera bénéfique car le prof sait très bien ce qu’il fait en demandant ceci ou cela.
Ensuite observez votre partenaire. On le fait très facilement quand c’est un débutant : on s’adapte en force, en vitesse, on aide. Mais dès que c’est un avancé les choses se délitent un peu. Pourtant la règle est la même !
Etre un bon partenaire, c’est être dans la bonne intensité, dans la bonne intention et c’est se mettre au service de l’autre. Si vous faites 2 mètres, donnez un coup de poing au niveau du sternum de l’autre, pas du votre. Si vous êtes franchement plus petit que votre partenaire, idem adaptez-vous et visez en hauteur. Si on vous demande un coup de poing droit, visez le sternum, pas la tête, pas l’épaule, pas le vide. Si vous donnez un coup de poing, donnez-lui l’intensité juste : pas un coup porté car cela fait mal, mais pas un coup qui s’arrête à 30cm du corps. Pas une patate pleine puissance, mais pas non plus un coup sans intensité qui ne sert à rien du tout. Et ainsi de suite, je ne vais pas donner tous les exemples possibles.
Enfin, il va falloir vous mettre au niveau de l’autre. Alors bien entendu, cette étape va être beaucoup moins simple pour les débutants. Mais ils peuvent toutefois commencer à réfléchir à la question.
Se mettre au niveau de l’autre, c’est observer ce qu’il est capable de faire, puis l’air de rien et très progressivement, commencer à monter en intensité. Si votre partenaire réussit un exercice sans la moindre difficulté, vous pouvez par exemple et selon les exercices, accélérer la cadence de coups de poings enchainés, juste ce qu’il faut pour que l’autre galère un tout petit peu. Ou encore devenir un petit peu plus imprévisible dans les exercices d’attaque en déplacement. Inutile dans ce cas de taper plus fort ou d’aller à une vitesse folle. Si vous voyez qu’il maitrise, plutôt que faire coup de poing à droite, coup de poing à gauche, enchainez 2 coups à droite, puis une pause, etc…
Mais ne faites pas cela à tort et à travers : dans les exercices techniques, respectez avant tout la consigne. Et dans tous les cas, respectez votre partenaire. S’il n’y arrive pas, n’insistez pas, ralentissez, mettez-vous à son rythme, donnez-lui les clés pour qu’il se sente bien et ait envie d’essayer encore et encore. S’il vous demande de ralentir, ralentissez.
La preuve de ce que j’avance, c’est cette simple question : pourquoi les débutants progressent plus rapidement que les autres ?
Ca n’est pas compliqué, c’est parce qu’autour d’eux, la plupart des partenaires sont à leur niveau ou à un niveau plus avancé. Du coup, ils vont trouver un support à leur progression chez presque tous les partenaires du cours (attention, il existe des adeptes du « freestyle » chez les avancés aussi !).
Mais pour les avancés, la situation est du coup moins favorable. Soit ils ont des camarades de même niveau à peu près disciplinés et là ils pourront bosser, soit ils sont entourés de personnes moins expérimentées. Tout à coup il y a moins de support pour progresser et cela peut devenir décourageant à la longue. Sauf qu’un cours où il y a de moins en moins d’avancés devient problématique pour les progrès de tout le groupe !
Ce que je veux dire ici, c’est que la base de la progression de chacun d’entre nous est l’autre. Oui on doit s’entrainer seul, mais en wing chun cela ne suffit pas, la sensibilité ne s’acquière qu’avec l’autre. Alors il faut que chacun soit le meilleur partenaire possible pour l’autre et pour le faire travailler, peu importe son niveau. Encore une fois je dis bien « faire travailler », pas le mettre au défi. Mettre au défi son partenaire, c’est entrer dans le combat, ou bien le préparer à une compétition. Et là les choses sont très différentes.
Prenez Mike Tyson par exemple. Pour se préparer aux championnats, il choisissait avec beaucoup de sérieux ses sparring partners. Il fallait des gars d’un super niveau pour pouvoir lui résister déjà pour commencer, et pour le challenger ensuite. Le tout en sécurité pour ne pas provoquer de blessures.
Quand vous trouvez de bons partenaires, vous allez progresser en flèche. Alors en cours la prochaine fois que vous faites des exercices à deux, pensez à l’autre avant de penser à votre amusement. Donnez-lui le support pour progresser. Faites inlassablement le même coup de poing si c’est ce qui est demandé. De cette manière votre partenaire prendra confiance et commencera à expérimenter des choses, il montera en niveau et deviendra un meilleur partenaire pour vous !
Pour moi ce sera plus simple aussi. Si je n’ai pas à craindre de dérives, je vais pouvoir proposer des exercices de plus en plus intenses, de plus en plus réalistes sans devoir m’inquiéter d’éventuelles blessures, sans avoir à observer des élèves dépités car ils se font un peu maltraiter par d’autres qui sont sortis du cadre. Je pourrai laisser les chi sao durer sans devoir interrompre prématurément un échange car les esprits s’échauffent ou que cela devient dangereux pour l’un des deux.
Et que vous le croyez ou non, l’issue d’une telle rigueur est la liberté ! Quand on travaille correctement, on peut aller plus loin, on peut s’amuser en intensité, on peut aller jusqu’au sparring sans crainte car le cadre deviendra la protection et le support de la progression de tous.
Si dans un cours chacun se met au service de l’autre, c’est le niveau global qui va monter. Car à la finale, se mettre au service de l’autre c’est surtout se rendre service à soi !
Bon entrainement…
Lionel Roulier
C’est très intéressant de savoir que tu arrives à tout voir.
Je penses que se sont des choses que tu as dû vivre lors de ton apprentissage également ?
Il est vrai que nous avons tous un partenaires de prédilection avec qui le échanges sont plus facile.Parce que les attentes sont les même,le niveau similaires…Il est également important à mon sens de travailler avec d’autre afin d’améliorer ses compétences.
Les exercices sont différents en fonction de chaque partenaire, qu’il faut s’adapter à chaque fois, est il possible de corriger ou être corrigé par son partenaire et de quelle manière.Si celui ci ne se corrige pas quel est l’habitude a adopté, comment contourner intelligemment pour ne pas sortir de l’exercice,ne pas mettre de force etc..?
Est ce simplement un travail sur soit, demander de l’aide ?
Merci Lionel
Salut Livio, Merci pour ton commentaire.
Effectivement, j’ai vécu aussi des moments assez bizarre, encore plus lorsque l’on est dans un cours a l’autre bout du monde avec des partenaires qui ne parlent pas ta langue, mais c’est la qu’on voit bien que les êtres humains ont tous les mêmes façons de réagir 😉
Lorsque l’on parle de correction, j’ai souvent le poil qui se dresse, alors je trouve normal qu’on aide son partenaire en lui disant : je pense que ce mouvement doit se faire comme ceci ou comme cela, p lui dire : ton mouvement n’est pas bon c’est comme cela que tu doit faire
Salut Livio, merci pour ton commentaire.
Oui, ces attitudes sont universels, dès qu’il y a des partenaires d’entrainements.
Pour répondre à ta deuxième question, il y a deux choses.
la première est la position du donneur de conseils, où il faudrait en permanence se poser la question de son degré d’intervention avec deux question simple : est ce que j’ai le niveau de démontrer ce que je dis et quoi dire pour ne pas en faire trop ?
Bien sur, ce n’est pas évident car en tant qu’élève soit même on à tendance à mettre la personne en face de soi à son niveau sans prendre en compte le chemin qu’il ou elle à encore à parcourir pour comprendre ou faire ce que l’on va dire. mais bon si on se pose ces deux question et ensuite que l’on fait cela avec bienveillance tout ira bien.
La deuxième chose, est le contournement d’exercice, là c’est facile : On ne contourne jamais les exercices, ils sont fait pour être réalisés et réussi point barre. si on passe son temps à les contourner c’est qu’on n’a pas les capacités de les faire donc il faut les faire pour acquérir ses capacités.
Merci Lionel
Merci bcp Lionel pour cet article.
C’était comme très souvent (tout le temps ?) Plein de sagesse et de justesse. On y retrouve en effet nos travers malgré notre volonté de bien faire (souvent). Je tâcherai d’appliquer cela lors du prochain stage puisque mon partenaire particulier ne se plaint pas trop des coups que je lui mets 😉
On sent la sagesse du professeur et le vécu.
Salut Charly, Merci pour ta réponse 😉
à bientôt