Il était une fois…
Introduction
Il était une fois une nonne qui au détour d’un chemin, entendit du bruit. S’approchant pour voir ce qui se passait, elle observa une scène peu commune : un serpent et une grue blanche s’affrontant.
Vous aurez certainement reconnu le début de cette légende du Wing Chun. Vous êtes-vous déjà demandé « mais pourquoi diable ce sont ces deux animaux qui représentent notre Wing Chun ? ».
C’est vrai, pourquoi ne pas prendre des animaux qui ont, pardonnez l’expression, de la gueule !
Par exemple un tigre ou un animal mythique comme le dragon ? D’ailleurs tigre et dragon sont le symbole du Yin et du Yang dans toute sa splendeur.
Et bien pour comprendre le pourquoi, il faut repartir de la base et revenir au temple Shaolin, berceau des arts martiaux et de la naissance du Kung Fu.
Le Kung Fu Shaolin « Nam Pai Chuan » est le premier Kung Fu où les animaux ont servi de base de travail. Nous y retrouvons 5 animaux principaux : Le tigre, le léopard, le serpent, la grue et le dragon. Bien sûr, ici le chiffre 5 est important car il est en rapport avec les 5 éléments de la pensée taoïste, mais je n’irai pas sur ce terrain aujourd’hui.
En deux mots, nous avons toutefois avec ces animaux certaines images de la pensée taoïste : le ciel et la terre avec la grue et le serpent, entre les deux le tigre et le léopard force de mouvement sur la terre des hommes, et le dragon qui est l’inspiration de la vie.
Vous pouvez aussi leur ajouter des attributs physiques ou bien des attributs plus symboliques comme pour le tigre et le léopard, qui représentent la force pour le premier et la vitesse pour le deuxième, le dragon, animal mythique qui représente la spiritualité et l’excellence, la grue qui représente la grâce et la longévité et le serpent le danger et l’efficacité.
Concernant le tigre et le léopard, vous pourrez parfois voir qu’il s’interchangent avec d’autres animaux comme le singe ou la mante religieuse. Nous expliquerons pourquoi un peu plus tard dans cet article. A la base, ces animaux ont été choisis car chacun va apporter son identité dans la pratique martiale. Regardez, le style Choy Lee Fut est appelé le style du léopard, le Hung Gar Kung Fu est appelé le style du tigre et de la grue, et le Wing Chun, le style du serpent et de la grue.
OK, mais là on tourne en rond. Parmi ces 5 animaux, pourquoi spécifiquement la grue et le serpent pour le Wing Chun ?
Ceux qui connaissent le moins bien la raison (ou qui n’ont pas envie de vous répondre) vont vous dire ceci : « facile, regarde un pratiquant de Wing Chun, et tu vas tout de suite voir des mouvements qui évoquent la grue, et d’autres le serpent. Du coup c’est logique que le Wing Chun soit représenté par ces deux animaux ». Alors, ça n’est pas totalement faux, il y a en effet quelques mouvements qui ressemblent, mais c’est vraiment très simpliste. Déjà tous les mouvements ne peuvent pas se rapporter à ces deux seuls animaux, donc la théorie tombe à l’eau. C’est d’ailleurs peut-être pour cela, vous dira-t-on encore, que d’autres animaux ont été associés au Wing Chun comme le renard, le singe, etc… pour compléter la panoplie des mouvements du style.
Bon, je n’irai pas plus loin sur ce sujet, ceux qui répondent par ces arguments ont au moins le mérite de réfléchir à la question. Mais vous allez voir que la réalité est bien plus profonde qu’il n’y parait, et que non, pour être pratiquant de Wing Chun fidèle à la tradition, il ne suffit pas d’imiter vaguement un serpent ou une grue.
Alors commençons par le symbolisme avant d’aller vers la pratique.
Un animal volant, et un animal rampant. Le Ciel et la Terre.
La grue et le serpent sont donc un peu les fondations de cette pensée taoïste et ne pensez pas que cela soit uniquement vrai dans la pensée chinoise. Pour les plus curieux, vous verrez que ces deux animaux font souvent partie du symbolisme des grandes civilisations (Egypte, Aztèques, etc…). Ils représentent au sens large la vie et la mort, c’est-à-dire la Vie dans tous ses aspects.
Ensuite malgré tout, il y a un reflet évident du Yin et du Yang. L’oiseau c’est le Yang, il vole, il est actif tout le temps, il a une vision très large sur le monde. Le serpent est par terre, il ne voit que ce qui se trouve devant lui, il doit être au repos très souvent pour se recharger en énergie.
Bon, tout ceci est intéressant, mais en dehors du fait que l’on comprend mieux pourquoi on peut associer ces deux animaux sur une vision symbolique du monde, quel rapport avec le Wing Chun ? Parce que finalement, Tigre et Dragon ça pourrait fonctionner tout aussi bien. D’ailleurs si l’on regarde l’histoire du Wing Chun plus proche de nous, il a été dit aussi que le Wing Chun était le style du singe et de la grue ou du renard et de la grue ou encore du serpent et du singe.
Tout cela tient au fait que ces animaux servent à véhiculer des idées, et comme je le dis souvent dès que j’en ai l’occasion, le Wing Chun est un art d’idées.
Alors déjà, pour rester dans le Yin et le Yang, cela permet de dire que le Wing Chun est un art ni tout à fait Yin, ni tout à fait Yang, qu’il est au croisement des deux idées. Rien que ça, c’est une information clé qu’il ne faut jamais oublier dans sa pratique.
Mais aujourd’hui comme je disais, je n’ai pas envie de revenir à tous les fondements taoïstes, et plutôt de rester dans une approche pratique de ce symbole du serpent et de la grue.
Concentrez-vous sur les deux protagonistes qui nous intéressent et imaginez ce combat dans votre tête. Une grue blanche, droite sur ses deux fines pattes ou en équilibre sur une seule patte, avec deux grandes ailes qu’elle ne peut pas beaucoup articuler et un bec pointu comme seule arme. Et un serpent, dont tout le corps peut bouger en harmonie d’un bout à l’autre, qui peut adopter des mouvements circulaires autour d’un axe ou piquer tout droit et avec pour seule arme sa gueule, mais qui ne peut pas se déplacer en même temps.
Première chose à remarquer, aucun des deux, de la grue ou du serpent, n’est un mammifère. Finalement, notre art martial est symboliquement représenté par deux entités qui ont bien peu de points communs avec un humain.
Quelle leçon en tirer ? Et bien, on peut y voir l’idée que pour commencer le Wing Chun, nous devrions peut-être oublier notre nature profonde de mammifères, oublier nos réflexes premiers en termes de combat, et accepter de faire autrement.
Ensuite, ce qui ressort de cette image, c’est que ce sont deux animaux bien frêles par comparaison au léopard et au tigre par exemple. Si on vous dit dans un combat de vous comporter comme un tigre ou comme une grue, vous n’allez pas du tout faire la même chose !
Grues et serpents ne sont pas des prédateurs agressifs, ils n’attaquent la plupart du temps que s’ils sont acculés ou effrayés, là où un tigre est un chasseur né.
On retrouve donc tout de suite l’esprit du Wing Chun qui serait un art martial fait pour se défendre et surtout pas basé sur une puissance musculaire importante. Cela nous rappelle aussi que cet art martial a été construit sur une idée de physique « normal », le physique de monsieur et madame tout le monde et certainement pas sur celui d’un sportif de haut niveau tel un léopard.
Découlant de tout cela, il y a aussi une autre caractéristique que ces deux animaux ont, c’est celui de faire face. Ils n’ont pas cette faculté de se mettre de profil pour se servir de leurs atouts, à l’inverse d’un tigre qui peut faire mine d’être de profil, détaché, voire de vous passer dans le dos et de vous sauter quand même à la gorge.
Cela nous enseigne qu’il faut oublier dans un premier temps le concept de profil, oublier l’idée de ruse et de piège qu’un prédateur peut avoir. Accepter de ne plus agir en humain (ou comme grand primate) mais en animal plus discret qui par des mouvements plus droits, plus courts, envisage d’autres voies pour survivre. Nous retrouvons là l’idée d’adaptabilité qui trône dans le Wing Chun.
Bien sûr quand le combat est nécessaire, ces deux animaux savent se débrouiller. A travers leur image, il y a donc aussi les idées sur les stratégies et la façon que ces animaux ont de se battre.
Côté grue d’abord. La grue a de longs membres, très fins, mais elle est rapide. Elle peut avec ses ailes faire de grands mouvement circulaires pour impressionner, ou littéralement entourer son opposant afin de l’enfermer sur lui-même. Elle ramène au centre, ou éloigne du centre, se servant de ses ailes pour pousser dans des directions plutôt horizontales. Tout se joue avec ce qui chez nous serait le coude ou l’épaule, car pas de poignet pour une grue, elle ne va pas utiliser ses doigts ou ses plumes pour frapper, mais ses ailes peuvent donner des claques comme nous le faisons avec nos techniques de frappes à mains ouvertes, souvent dans le but de déstabiliser l’adversaire.
Son but à elle est double.
Première possibilité, elle joue avec ses ailes pour pouvoir dégager la voie pour son bec. Vu qu’elle n’a aucune force, elle est obligée d’enrouler ses mouvements, venir au contact des bras de l’adversaire, ce qui lui permet aussi de protéger son corps. Dès que la voie est libre, elle peut lancer son attaque, qui doit être courte et la plus puissante possible pour que son bec transperce la peau de son adversaire, sans quoi ça ne sert pas à grand-chose et c’est dangereux pour elle d’exposer sa tête et son cou. Cela ne vous rappelle t’il pas l’idée de l’attaque/défense simultanée ?
Deuxième possibilité, elle bouge. La grue a un équilibre redoutable, il n’est pour ainsi dire pas possible de la faire tomber. Elle peut se déplacer, sautiller, bondir, et elle sait tenir l’équilibre sans difficulté sur une seule patte. Pour un serpent, c’est là que se situe le danger : la grue peut utiliser l’une de ses pattes avec comme arme ses serres afin de saisir, maintenir. Cela ne vous rappelle t’il pas notre façon de saisir avec les trois derniers doigts de la main ?
Pour le serpent, la stratégie n’a rien à voir. Déjà il n’a pas de membres et doit donc axer son combat sur des vagues harmonieuses de tout son corps. Ses armes à lui sont sa morsure avec ses crochets venimeux, ou sa faculté de s’enrouler autour de sa proie pour l’étouffer.
Pour lui aussi, comme la grue, pas le choix, il doit faire face à son adversaire et trouver un moyen de bouger autour de son centre pour éviter les coups et bondir dans les interstices laissés par l’attaque de l’adversaire. Il va donc assez naturellement chercher le centre puis alterner la hauteur de sa tête, bouger légèrement en latéral aussi, en faisant de petits mouvements, mais sans pouvoir réellement se déplacer. Cela ne vous rappelle t’il pas l’idée d’occupation du centre ?
Autre possibilité pour lui, c’est jouer de son corps pour se rétracter et d’un seul coup se détendre. Vous voulez l’attraper, il part en arrière mais sans s’éloigner et va lorsque vous repartez vous attaquer ou s’accrocher à vous d’un coup. Dans tous les cas, si un serpent passe vos barrages, vous avez peu de chances d’éviter la morsure ! Sa rapidité, sa vivacité peuvent vous prendre au dépourvu à tout moment. Cela ne vous rappelle t’il pas cette idée, qu’il faut dévier ce qui vient et suivre ce qui part ?
D’un autre côté, les serpents sont aussi parfaitement silencieux, et sont capables de venir s’enrouler autour de vos bras ou de votre cou sans que vous ne sentiez rien. Quand vous réalisez le problème, c’est déjà un peu tard. Cela ne vous rappelle t’il pas l’idée que l’on doit être invisible jusqu’au moment où l’on passe à l’action ?
En résumé, est-ce qu’au travers de tout cela vous ne retrouvez pas des points fondamentaux de la pratique du Wing Chun ? rapidité, mouvement, compression-extension du corps, capture des ponts, coups de pied, équilibre, faire face, pas de muscles, ne pas utiliser les mains mais les coudes, etc, etc… Et si je vous demande de réfléchir aux trois formes à mains nues. Est-ce que (par hasard bien sûr!) vous ne pourriez pas identifier le serpent qui ne peut pas se déplacer facilement au Siu Lim Tau (immobilité relative, faire face), la grue au Cham Kiu (déplacements, coups de pied, dynamisme) et revenir au serpent pour le Biu Jee (compression extension) ?
La grue et le serpent donnent aussi la direction de notre apprentissage : lorsque l’on débute, il faut rester terre à terre tel le serpent, se faufiler pour prendre le centre, protéger son corps en restant de face, etc. Puis petit à petit prendre son envol, faire claquer les Pak Sao comme claquent les ailes d’une grue qui s’envole, pouvoir décaler son corps et rediriger les bras de son adversaire tel une grue qui se couvre de ces ailes pour faire glisser la pluie.
Avec ces explications, il devient évident que dans l’ensemble des formes il y a l’idée que le serpent et la grue sont là, présents dans chaque mouvement au-delà du mouvement visuel, dans chaque technique, et surtout dans chaque idée fondatrice du style.
Ce que je voulais vous faire comprendre aujourd’hui, c’est que les animaux étaient un moyen de faire comprendre ce que l’on attend de nous dans la pratique, c’était une méthode d’enseignement pour véhiculer les tenants et les aboutissants du style Wing Chun en quelques images.
Bien entendu, il est absolument évident que le Wing Chun ne se limite pas uniquement à la grue et au serpent ! Ce que l’image des 5 animaux nous dit, c’est que plus tard, quand on maitrise un peu les idées de la grue et du serpent, on peut utiliser les trois autres animaux du Kung Fu: le tigre surtout quand vous êtes plus fort physiquement que votre adversaire, le léopard si vous êtes plus rapide, ou encore atteindre ce niveau suprême qu’est le dragon si vous alliez la grue, le serpent, le tigre et le léopard. Car la clé est là : comprendre les idées véhiculées par chaque animal, et les allier pour devenir redoutable.
Maintenant que vous avez compris, il est plus facile de vous expliquer pourquoi d’autres animaux ont été mixés avec l’un des deux protagonistes. Car même si cela parait évident une fois qu’on le dit, il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas un serpent ni une grue, pas un reptile ni un oiseau.
Mettre un singe ou un renard avec la grue ou le serpent, permet de donner cette idée que nous devons faire contre nature, mais que nous n’en restons pas moins ce que nous sommes, des mammifères sans ailes et sans plumes, que nous avons nos propres armes, nos propres attitudes et que pour être meilleur il faut essayer de fusionner ces idées que nous donnent ces animaux.
L’idée du singe introduit une notion de malice, avec un tas d’idées comme ne pas être où l’on est attendu ou bien avoir ce côté chenapan sans scrupule. N’avez jamais fait du Chi Sao avec un partenaire qui sort des règles puis y revient, puis en sort, etc. ?
Le renard a des similarités avec le singe. Il émet l’idée que nous pouvons agir de manière sournoise afin d’aller voler les poules dans le poulailler ou plutôt dans le cas qui nous intéresse voler la victoire en combat à un adversaire qui serait plus fort physiquement. Mais c’est aussi un animal qui a pour habitude de ne jamais abandonner, c’est un acharné. N’avez-vous jamais fait du Chi Sao avec une personne qui ne veut pas lâcher et essaye encore et encore les mêmes techniques ?
Démonstration est faite que cette méthode d’apprentissage avec les animaux, est et restera une formidable méthode pour nous comprendre et pour comprendre le Wing Chun.
Alors vous allez me dire, mais Lionel, tu n’enseigne pas comme cela dans tes cours ?
Et vous aurez raison ! Depuis un certain temps que je me suis mis à reprendre ce que j’ai appris de mes maitres, et à l’écrire, mon premier livre étant le premier jet de ces réflexions. Et ma réflexion aujourd’hui sur la grue et le serpent vient de discussions où je me suis aperçu que beaucoup regardent les pratiquants de Wing Chun qui ont conservé ces idées comme rétrogrades. Mais finalement cela s’explique parce que tout simplement ils n’ont pas les clés de lecture. Yin et yang, ciel et terre, grue et serpent, cela ne veut pas dire grand-chose si on n’a pas les images et les idées derrière les mots.
Il est vrai que le monde a changé depuis la création de cet art martial, nous nous sommes industrialisés et surtout nous avons un rapport plus scientifique avec nos méthodes d’enseignement. Parler avec un langage fleuri comme cela pouvait se faire il y a quelques décennies nous parle aujourd’hui beaucoup moins qu’avant. On veut des explications, pas des images.
Mon maitre Fok Chiu qui venait en droite ligne de ce style de Wing Chun qui est appelé aujourd’hui « Snake and crane Wing Chun », et qui pourtant enseignait sans utiliser ces codes avait coutume de me dire : « l’heure n’est plus à ce mode d’enseignement, apprendre les arts martiaux par la nature ne se fait plus. Aujourd’hui c’est la méthode mécanique. Mais pourtant on a toujours des chevaux sous le capot et nous sortons les griffes lorsque l’on s’en prend à nous! ».
Il voulait dire que même si nous avons la prétention de nous croire plus évolués aujourd’hui qu’hier, même si nous méprisons un peu ces images animalières (car il est vrai aussi : qui peut se vanter d’avoir observé une grue, un tigre ou tout autre animal dans son environnement naturel pour comprendre ce qu’il est ?), nous n’en sommes pas moins restés des mammifères et que tout au fond de nous, cette part animale continue de nous définir, en particulier dans le combat.
Les anciens l’avaient bien compris : revenir à ces images nous rapproche de cette grue et de ce serpent, et leur aura nous aide à nous transformer pour faire briller notre Kung Fu. Le Wing Chun ne se définit pas uniquement par une grue et un serpent. La puissance du tigre, la vitesse du léopard, la ruse du singe, la grandeur du dragon, ou n’importe quel autre animal sont également présents. Mais si vous voulez devenir un bon pratiquant de Wing Chun, les idées véhiculées par ces deux animaux sont les principales que vous devez garder en tête à tout instant de votre pratique. Revenez-y à chaque fois que vous vous posez une question. N’essayez pas de les imiter, car vous n’êtes pas un serpent ni une grue, mais mettez en pratique ce qu’ils représentent et vous transcenderez leurs limites et les vôtres pour devenir quelque chose de plus grand.
Lionel Roulier
Ce retour aux sources, en plus d’être nécessaire à notre compréhension profonde, fait un bien Fu !
Que serait Le Kung-Fu sans la magie du langage fleurit…
Les archétypes permettent de voyager dans le temps et véhiculent par l’image l’essence d’une culture précieuse ayant la nature pour modèle…
L’harmonie avec son environnement que présuppose une telle option pédagogique résonne comme une invitation ancestrale à retrouver l’esprit initiatique qui anime nos pratiques.
Merci de leurs rendre honneur Sifu
Salut Benoit,
Merci pour ce commentaire, les stages que tu organises en plein air par chez toi, vont dans ce sens de retour à l’harmonie 😉
Au plaisir de te voir rapidement.