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  • en réponse à : Ambivalence du Chi Sao #3580
    Lionel Roulier
    Maître des clés

    Salut Charly,

    Avant de répondre à tes questions, je pense qu’il est important de replacer le Chi Sao dans son concept 😉

    Je sais que tu dois te souvenir de notre discussion après le stage de fin de saison ou je t’avais expliqué devant un bon repas 😉 ce que nous autre occidentaux faisons de différent vis à vis du système Wing Chun enseigné à Hong Kong.

    Je refais un truc rapide afin que tous ceux qui liront ce topique puissent nous comprendre 😉

    Notre problème est de ne pas comprendre la langue et la culture cantonaise et même si on la connait, comme certain prof chinois, il est difficile de la transcrire dans des termes compréhensibles à la culture occidentale.

    Parti de ce constat la formation à l’occidentale va commencer du mouvement pour expliquer les idées et les concepts du Wing Chun alors que la formation en Chine, part des idées et des concepts pour allez vers les mouvements.

    Nous prenons des chemins opposés ! Je prendrais l’image de la pelote de laine, nous tirons sur un des files celui extérieur pour la dérouler.

    les chinois eux prennent l’autre bout le fil intérieur, celui qui commence par les idées et les concepts.

    je prends cette image car vous l’avez compris on arrive tous au même résultat à la fin du chemin.

    C’est exactement pareil avec le Chi Sao, nous travaillons le ou les exercices Chi Sao, et donc il y a ce sentiment d’ambivalence que tu expose, car les questions sur ce que l’on fait vraiment ne sont pas clair, et il nous faut pleins d’exercices pour voir l’ensemble du panorama 🙂

    Si nous prenons l’autre fil intérieur on pourrait imaginer que : le Chi Sao et un espace de pratique qui recouvre une grande surface, mais qui va avoir des fonctions et des natures différentes suivant l’endroit ou l’on se positionne.

    Moi, je représente cela avec l’image de mon éventail de pratique :
    éventail MKPF Lionel Roulier

    Comme tu peux le voir la zone peux être très large, en allant du travail courtois entre partenaire jusqu’à un travail plus intense.

    Par contre il est vrai que l’idée Chi Sao en générale et de te faire combattre sans combattre, et quand je dis sans combattre ce n’est pas dire que le Chi Sao ne peux pas être confrontation, on peut se fritter vraiment en Chi Sao, mais que le combat dans l’idée culturel chinois c’est quand on dans le domaine de guerre et là on fait tous ce qui doit être fait afin de survivre !

    Alors bien entendu dans le Chi Sao, on ne va pas jusqu’à cet état de guerre puis ce qu’on fait normalement du Chi Sao avec des frères et sœurs d’armes !!!

    Par contre et là je reviens sur ton premier commentaire qui est certains partenaire qui tiennent les poignets et bien là moi je vois cela comme un moment ou tu a l’un des pratiquants dans une zone opposé du Chi Sao par rapport a l’autre.

    C’est-à-dire que le pratiquant qui saisies les mains généralement le fait pour dominer la situation (par peur ou par tactique) avec une liberté qui tend à allez vers la réalité.

    La chose qui serait bien, serait d’exprimer avant que l’on commence à « Chi Saoter » les règles que chacun suit afin de trouver une zone commune et jouer avec les mêmes cartes.

    Sinon on fait comme les chinois, qui suivent deux idées :

    On ne fait pas de Chi Sao avec d’autres personnes d’une autre école, ou si on le fait c’est pour réaliser le « Tet Kun » Qui se traduit par défie, et un défie ce gagne au premier sang.

    en réponse à : L'anneau du wing chun #3554
    Lionel Roulier
    Maître des clés

    Salut Charly,

    Ton post m’a fait beaucoup rire 🙂
    Mais c’est vrai que j’ai pas précisé ce détails alors merci pour cette question/remarque 😉

    C’est vrai qu’il faut mettre une certaine pression sur les deux mains pour garder en place l’anneau pendant les mouvements, mais il n’y a pas que le travail des mouvements qui est important, il y a l’intensité de la sensitivité que tu met dans ton mouvement.

    La dose de pression doit être juste suffisante pour maintenir le cerceau et il n’y a normalement pas besoin de mettre trop de force 🙂 si tu prend le cerceau sans faire de mouvement tu va t’apercevoir que tu met assez peu de pression pour le maintenir.

    Par contre en mouvement, malgré toi tu va créer un déséquilibre main droite / main gauche qui t’oblige à recourir a de la force pour compenser.

    Exemple : tu fait le mouvement Tan Da, assez généralement on met plus de force sur l’attaque que sur la défense, ce qui fait que pour maintenir le cerceau tu va mettre plus de force sur la main qui défend et donc au bout de trois mouvement tes épaules elles crames 😀

    Tous le travail du cerceau est là justement 🙂 travailler l’équilibre des forces dans les mains (avant-bras) beaucoup de résultats avec peu d’énergie dépensé.

    en réponse à : Application des techniques en combats avec contact #3552
    Lionel Roulier
    Maître des clés

    Bonjour Sébastien,

    Alors difficile de répondre à tes questions, car pour ma pars, je ne me fis jamais à une vidéo pour juger du niveau des pratiquants, si on connaît les pratiquants dans leur pratique régulière on peut vite s’apercevoir des lacunes, des manques, du caractère, etc, toutes ces infos qui permettent de se faire une meilleure opinion 🙂

    Mais, Il faut considérer 3 règles qui sont toujours vraies en combat !

    1/ On manque toujours de temps !!

    eh oui, souvent en combat on manque de temps pour mettre en place une stratégie et encore moins de temps pour les techniques qui vont avec !

    Je me souviens avoir travaillé avec mon ami Pol Charoy en 1993, à l’époque je préparais les championnats du monde à Pékin, il avait fait venir un ami à lui hypnotiseur et ma première séance d’entrainement était de m’avoir hypnotisé afin que mon esprit dégage du temps, une espèce de slow motion pendant que tu pratiques, c’était vraiment très intéressant.

    2/ On manque toujours d’espace !

    Là aussi pas de surprise, dés que tu veux faire une technique, l’adversaire et souvent trop prés pour la réaliser.

    3/ On a un manque d’efficacité !

    Je pense que la plus part des combattants réalise très vite ce dernier points, le combat réelle à l’inverse des films c’est, quand tu frappe fort l’adversaire il est pas KO, il revient et lui aussi frappe 🙂

    en réponse à : Cet adversaire qui me fait grandir #3275
    Lionel Roulier
    Maître des clés

    Salut Sab, Bonjour Arnaud,

    Je trouve la réponse faite par Sab très bien car c’est vrai la première des choses à faire avant d’essayer de se changer et de faire un état des lieux de soi 🙂

    Alors pour répondre à ta question Arnaud, voici un semblant de méthode, car en Wing Chun mais aussi dans d’autres arts martiaux, on utilise la méthode des yeux bandés !

    Le principe est de ne pas pouvoir avoir l’esprit comme support tel qu’il le serait lorsque l’on utilise nos yeux, le fait de ne devoir que se baser sur les sensations va vraiment donné un nombre impressionnant de détails à vos réactions profondes.

    Cela va aussi permettre d’enlever certaines peurs car ce sont elles qui nous bloquent, les peurs font partie de l’ego et sont donc des freins à toutes évolutions.

    En Wing Chun, lorsque nous faisons du Chi Sao avec les yeux bandés, au départ tout le monde se crispe car, les peurs réduisent le champ d’action (principes neuro du stress) et les techniques deviennent plus lentes, plus compliquées moins efficaces, il faut alors un certain temps avant de pouvoir se relâcher et pouvoir faire ce qui serait facilement faisable avec les yeux ouverts.

    Bien sûr un partenaire bienveillant et important car le premier imbécile venue qui voudrait faire le malin pourrait facilement, faire en sorte de conforter vos peurs et les ancrer aux plus profonds de vous, ce qui nous ramène a l’autre face de cette adversaire : mon partenaire 😉 Yin / Yang

    en réponse à : Faire face à ses limites #3113
    Lionel Roulier
    Maître des clés

    Salut Sab,

    Je vais me permettre de répondre à ta question, parce que j’ai l’impression que tout les acteurs de France Wing Chun sont aux abonnés absents :p

    On a tous nos limites, quels soient physique ou/et mentale,je pense qu’on peut dire qu’elles sont réelles à partir du moment ou on a pas les ressources nécessaire pour allez au-delà 🙂 après si c’est physique, soit on va faire un entrainement adapté à ce qui est en manque, Si c’est mentale on fait un entrainement adapté aussi 🙂 pour moi physique et mentale sont les deux faces d’une même pièce.

    Dans ton cas légère et musculature relative, je te propose de manger comme quatre et de soulever des poids, jusqu’a obtenir le poids et la musculature approprié.

    OK c’est radical :)) et je ne pense pas que cela vers ça que tu veuille aller. Alors c’est la que commence l’effort de chercher d’autres solutions et la aussi, il faudra mettre en place des pratiques afin d’arriver à l’objectif que tu t’es fixé.

    Alors ma gestion quand je me retrouve devant un adversaire plus fort physiquement que moi est vraiment simple car je me base sur les concepts du Wing Chun, je sais que les 3 piliers sont le Siu Lim qui apprend la technique, Le Cham Kiu qui apprend la vitesse et le Biu Jee qui apprend la puissance, et bien je ne dévie jamais et je respecte cette ordre 🙂 Si l’adversaire met de la puissance, je met encore plus de technique 😉

    en réponse à : Training tout seul et progression #3102
    Lionel Roulier
    Maître des clés

    Salut Charly,
    Merci pour ce partage, et pour répondre à ta question ne t’inquiète pas pour ce qui est des mauvaises habitudes, il sera très facile de les chasser 😉

    en réponse à : Dimension spirituelle dans le Wing Chun #2845
    Lionel Roulier
    Maître des clés

    Bonjour Martine,
    Les racines du Wing Chun sont les mêmes que celle du Tai Chi et de beaucoup de style de Kung Fu, les enseignements découlent de la philosophie Taoiste et de la culture chinoise qui ont a mon avis une grande part de spiritualité. Le Wing Chun est un art qui est dit Externe/Interne, il est vrai qu’il est plus connu pour son coté self-défense et combat c’est pour cela que beaucoup de pratiquant ne le voient que dans sa dimension externe, mais l’interne et présent à tout moment. Les idées première du Wing Chun tel que la ligne centrale ou l’économie de mouvement sont des principes qui amène une réflexion externe certes avec leurs intérêts dans un échange martiale, mais aussi une réflexion interne avec l’utilisation de ces principes dans sa vie au quotidien. Le Tao c’est le corps et l’esprit réuni sans dissociation 😉

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